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2 mai 2007 3 02 /05 /mai /2007 00:01

Rio


n-ba-u18.gif
(Photo prise au carnaval de Nantes)
carnaval4.jpg

Je me rends compte que je vous ai présenté quelques photos du Brésil, sans être
passée par RIO DE JANEIRO. Sans doute est ce parce que je n'aime pas cette ville.
Je n'y ai rien trouvé du rêve brésilien : circulation très dense, pollution et un
contraste effrayant entre la richesse de certains quartiers hupés, les immeubles
de classe moyenne et les immenses favelas
(j'habitais dans un immeuble, dont les
fenêtres donnaient directement dessus).
Rio est donc une ville où il faut rester toujours très prudent.
Le jour, comme la nuit,
Car la pauvreté engendre une violence extrème! Les immeubles sont gardés par
des gardiens, mais, quelquefois, ils dorment ou manquent de vigilance...
Je ressentais aussi quelque chose qui ressemble à de la claustrophobie.
En voyant cette plutôt mauvaise photo, que j'ai prise du sommet
du "pain de sucre", vous comprendrez pourquoi:
la ville est encaissée entre des montagnes.




En pensant "RIO DE JANEIRO", on pense automatiquement "CARNAVAL".
Et bien, sachez que le grand défilé des écoles de samba se déroule,
de nos jours,dans un endroit clos : le SAMBODROME.
Il faut donc payer son entrée pour le voir.


Je vous montrerai d'autres photos de Rio, comme celles de la plage de COPACABANA.
Là aussi, pour moi, rien de bien affolant...
Le Brésil est un pays magnifique et varié. La population y est, en général, très souriante, aimable et prête à vous renseigner ou à vous rendre service.
Il ne faut cependant pas oublier (surtout à Rio!), que la vie est difficile pour
une grande partie de la population et pousse certains à des excès dont vous
pouvez devenir la victime...
A Rio, la criminalité est élevée et les méthodes quelquefois radicales.
Malgré tout, dans les endroits plus éloignés, vous n'avez rien à craindre
de plus ou de moins qu'ici!
Et je pense que le Président LULA travaille à l'amélioration progressive
des conditions de vie des plus pauvres.

Sauf si vous êtes riches et que vous passez votre temps dans les beaux quartiers,
inutile donc de perdre beaucoup de temps à Rio...


Bien sûr, cet avis n'engage que moi!

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.
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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 13:37
Les carnets de voyage...
Une petit travail quotidien à ne jamais négliger !

Quand nous partons en voyage, nous n'oublions pas notre appareil photo. Mais qu'en est-il de ces petits détails, de ces moments fugaces, de ces informations glanées au fil des jours?
Seul un carnet de voyages sait nous les restituer, même des années plus tard.
Il sont le complément indispensable pour retrouver les odeurs, les saveurs, les émotions rencontrées au rythme de nos découvertes.
Cela demande de la discipline, mais ça vaut le coup!


Et, ce qui n'est pas négligeable: ils peuvent rendre de précieux services à ceux qui se
préparent à partir pour les mêmes destinations. Bien sûr, il y a les guides. Une multitude de guide, toujours actualisés. Mais quel plaisir d'échanger ses propres impressions avec ses amis!
Et comme il est pratique pour eux de trouver les tuyaux adaptés à leur style, à leurs aspirations, lorsqu'ils sont similaires aux vôtres. Et comme j'encourage tous les jeunes, même s'ils n'ont pas beaucoup d'argent, à découvrir le monde! Le nerf de la guerre est le prix du billet. Après, il y a des solutions pour tous. Enfin, tout dépend aussi de où l'on va et de sa propre flexibilité...

Pour Gum, aucune info sur les hôtels de luxe: elle n'y met jamais les pieds (ou disons pas pour les vacances. Ou alors, juste une fois, parceque j'en avais besoin pour recharger les batteries: deux semaines en 4 étoiles, et encore, j'ai trouvé le moyen de ne pratiquement pas mettre les pieds dans la chambre! :-D)
.

Souvent par nécessité, le budget était plus que serré. D'autres fois, les possibilités auraient pu être plus importantes, mais les aspirations étaient aux rencontres réelles et aux plaisirs  authentiques. Avec mes limites: au plus près de ce que je suis capable de faire et d'accepter.

Beaucoup de gens me disent : "Si tu n'as rien, c'est que tu as voyagé". C'est faux: les coups du sort ont font de telle sorte que mes "investissements" se bornent à la résolution (ou pas) de choses bien moins agréables. Ce qui est vrai, c'est que j'ai voyagé un petit peu. Mais mes voyages, même lointains, demandaient moins de moyens qu'une seule semaine au ski pour beaucoup de gens... De toute façon, les voyages organisés et les excursions de groupe ne sont pas mon truc. Je ne vous cacherai pas que je me suis retrouvée plus d'une fois de de belles galères, mais, au final, j'y ai trouvé l'occasion de rencontrer des gens merveilleux et d'apprendre un tas de choses sur les populations locales, leur culture et leur pays. Même si j'étais riche, pour rien au monde je n'échangerais mes vacances à moi contre celles que passent d'autres entre des installations stériles et des magasins de souvenirs...

Mes carnets de voyage se composent de deux parties:
1) les récits de la journée, des rencontres, des anecdotes, des croquis, collages, etc...
2) des infos pratiques en vrac, dont je vous donne ici un exemple :

COSTA RICA

QUELQUES NOTES INFORMATIVES (ET AVENTUREUSES :-D)

San José : on arrive tous par là (aéroport). Même en saison sèche, prévoir un pull pour le soir, car San José est en altitude: même s'il fait une température torride dans la journée, elle chutera le soir! Des bus populaires vont jusqu'en ville : ils ne coûtent pas cher et vous plongent directement dans l'atmosphère locale

Tuyau budget mini: à San José, ils ouvraient tout juste (2003) les Back-Packers (routards). Pour 10 dollars US la nuit, il y avait la piscine et internet à l'oeil. Café à volonté. On n' a pas testé (on était dans la pire/meilleure auberge du coin: l'IMPERIAL, qui n'a d'impérial que le nom (c'est une ruine, sauf la salle des repas), mais c'est l'endroit le moins cher et le plus aventureux de San José. En face du marché central. Ames sensibles s'abstenir, mais routards de la première heure, n'oubliez pas l'adresse : Cassado et refrescos supers, balcon communautaire avec vue directe sur le marché et ambiance "auberge de jeunesse" assurée. Essayez d'avoir une vraie chambre (au retour, on en a eu une): certaines "cellules", sans fenêtre, rappellent curieusement une scène du film "la plage", grillage en haut des murs et trou au plafond inclus - et la nuit, quand les courants d'air extérieurs vous arrivent directement sur la tête, il fait froid, surtout quand on vous a taxé la couverture de camp que vous aviez consciencieusement prévue dans vos bagages!  Si vous désirez un confort européen, oubliez immédiatement ce tuyau! De plus, le quartier est assez hum... vivant : surveillez de très près vos affaires!!!

Les transports : prenez votre temps : les bus ne sont pas de premières jeunesse, les routes non plus et les gens ne sont pas pressés. N'essayez pas de calculer le temps que vous allez mettre, surtout en montagne! Prévoyez un sac plastique et un flacon d'eau de Cologne (soit pour vous, soit pour vos voisins sensibles)

Les bagages : on ne reçoit pas de tickets pour les bagages en soute. Et, Mesdames, n'attendez pas qu'on vous aide forcément avec votre sac à dos, peut importe son poids

Courses : tant qu'on est à San José, on peut immédiatement rendre une petite visite au marché central pour le repérage: nombreux achats de cours de route seront évités (moins cher que dans beaucoup d'endroits et vous n'aurez pas à vous les trimballer) et achetez donc tout de suite une petite machette: elle vous sera très utile tout au long de votre voyage. Ce sont de vrais outils, alors, maniez "la bête" avec prudence. Je sais que vous achèterez aussi un bel étui en cuir avec, vous verrez! Moi, j'avais même carrément pris une ceinture pour l'accrocher et un zigouigoui en crin de cheval pour la couleur locale: Indiana Jones, c'était moi :-D! Un souvenir après le retour et un outil précieux lors de votre séjour. Par exemple, pour ouvrir les noix de coco (très utile contre la soif, pendant vos aventureuses escapades) mais ATTENTION! Tout abus de noix de coco sera immédiatement sanctionné par votre système digestif!
Dans les boutiques à touristes, on trouve un tas de trucs "made in Asia" ou de Bali et des breloques indiennes. Nous avons ramené du local: des hamacs, des machettes, des peintures naïves et du café (qui n'était pas terrible)

Rythme de journée : il fait jour vers 6.00h et nuit à 18.00h (février/mars). Je me levais automatiquement vers 6.00h, sauf lorsque les singes hurleurs étaient nos voisins directs: là, c'était vers 5h

L'argent : La Master card ne fonctionne pas partout (pour le change, repérer la Scotia Bank! A San José, elle est sur la place de la poste. Celle de Limon a même un distributeur). Nous avons échangé des dollars directement dans les magasins ou troquets à plusieurs reprises et ne nous sommes jamais faits rouler

Hygiène : ne pas jeter le PQ dans la cuvette des toilettes ! Les canalisations locales ne supportent pas. Il y a une poubelle à cet effet
Il y a des cafards, mais ils ne pululent pas. On croise cependant quelques fois de "belles bêtes" dans les restaurants à bas prix

Eau du robinet : divers guides avertissaient au niveau de la dureté de l'eau, censée aller jusqu'à provoquer des démangeaisons. Nous n'avons rien ressenti. L'eau ne sentait pas le chlore non plus


Les prises de courant : partout 110 V. Les prises ont la même forme qu'en France sur la côte Caraïbe, mais il faut un adaptateur US sur la côte pacifique. Important pour le chargeur de l'appareil-photo et pour la spirale électrique (pour faire chauffer l'eau du café soluble! ;-)) - Si vous êtes comme moi, il fait partie de votre équipement de base, tout comme la moustiquaire et l'aspivenin. Avec le 110V, ça marche, même avec les appareils non réglables mais il faut être patient, car c'est plus long.

Le café : bien que le Costa Rica soit l'un des pays du café, ils le servent plutôt clair et n'en boivent pas beaucoup

La tourista n'est pas obligatoire : nous étions deux et ne l'avons pas chopée malgré le fait que nous n'ayons même pas respecté les règles minimumes (on a même ingurgité des glaçons)

Le langage : le créole hispano-anglais sur la côte Caraïbe, l'espagnol sur le Pacifique

Les moustiques : en saison sèche, même densité qu'en France. Nous n'avons pas utilisé les moustiquaires

Habitation : Les cabanas sont, en général, soit des petites pensions, soit des petites habitations louées par des privés. On peut aussi trouver un petit coin chez l'habitant, en direct et non déclaré : il suffit de demander. Nous l'avons fait dans un petit village de pêcheurs éloigné de tout et en plein parc national. Bien que nous ayons dormi sur un matelas à même le sol (et qu'une belle araignée couleur ocre m'ait grignotté la fesse), cette expérience fait partie de mes meilleurs souvenirs: les gens étaient tellement chaleureux et nous ont carrément "adoptés"! On a parlé de tout et appris beaucoup de choses sur leur façon de penser et de nous juger, nous les européens!
Sinon, le prix de nos cabinas tournait (en 2003) autour de 4000 colones, c.a.d. 8 euros. Je parle plus loin de chambres à 10 dollars, mais là, vous avez un copieux petit déjeuner inclus

Se nourrir pas cher : il y a partout la possibilité de manger un "cassado" (riz, haricots rouges, salade choux blanc/tomates et restes de choses variées et diverses, variable selon le "Soda" dans lequel on s'installe. Sinon, il y a les asiatiques: bon marché, copieux, mais n'attendez pas de sourires !

Les boissons : une cure de vitamines s'impose: Milk-shakes obligatoires (je dis "Milk", mais on peu les choisir à l'eau), car délicieux. Ils y en a dans n'importe quel boui-boui : mangue, papaye, fraise, guanabana, ananas, tamarin, chan. Ils sont préparés avec des fruits frais au fur et à mesure des commandes. Mon préféré est le guanabana !

Les achats : pas de marchandage traditionnel. L'attitude de vente est la même que chez nous

La population : comme partout, plus sympas à la campagne qu'en ville. A San José, les gens sont les mêmes qu'ici. A la campagne, nous avons rencontrés des tas de gens charmants et très ouverts. Les enfants ne sont pas farouches et envahiront rapidement vos quartiers, si vous leur en ouvrez la porte. Rires, danses et chansons assurés!!! Ils sont très bien élevés, même (et surtout) dans les coins les plus reculés. Ils sont curieux et intéressés mais ni agressifs, ni voleurs. Sortez vos crayons de couleur et vous reviendrez avec vos sacs plein de jolis dessins et de mots d'amour :-)... J'enrage: on nous a volé le camescope (en France) et c'est lui qui renfermait ces trésors de chaleur et de joie...

Les ticos : sont de type latin sur la côte Pacifique et africains sur la côte Caraïbes

Les habitudes vestimentaires : R.A.S., sauf que je me demande comment font les nanas des villes pour se trimballer avec des vêtements en synthétique aussi moulants par une telle chaleur !


Les odeurs : ceux qui sont allés en Espagne il y a quelques années, ils retrouveront un ancien phénomène : la majorité des gens utilisent la même eau de Cologne !

Les cigarettes : pas besoin de stocker avant de partir : les "Derby" ou "Belmont" sont équivalentes à nos blondes. On peut les acheter en supermarché, où elles sont moins chères (variation de 450 C à 750 C à l'époque, soit de 1 à 2 euros). Les ticos ne sont pas des fumeurs et on ne vous donnera pas forcément un cendrier si vous ne demandez pas

Faune et flore : grandiose, luxuriant... je n'entre pas dans les détails, on parle du Costa Rica! Et on ramène un tas  de photos et anecdotes pour cela

La religion : beaucoup de réunions religieuses, surtout le soir. Les églises sont diverses, mais à grande majorité catholique

Volcan : ne ratez pas Arenal, mais pour bien l'observer, il vaut mieux choisir sept/oct..
Et puis, tant que vous y êtes, allez donc profiter des bains d'eau chaude au pied du volcan. Mais ne tombez pas dans le panneau: les bains du "Consort" sont très onéreux, il existe des bains bien moins chers, qui réunissent la population, mais dont les commerciaux ne vous parleront pas! Très bonne ambiance, à Arenal. J'ai une super adresse, bienvenue surtout pour ceux qui ont voyagé "roots" et veulent retrouver un bon matelas, une bonne douche (eau froide, mais ce n'est pas gênant, vu les températures), et même la TV satellite! Les gars qui tiennent ça sont hyper-sympas! 10 US dollars la nuit (petit dej. compris) à l'époque. Ils nous avaient à la bonne et on a même payé moins, mais je ne vous dirai pas combien. les prix ont du évoluer et le tarif normal est tout ce qu'il y a de raisonnable. Il serait dommage de leur pourrir leur commerce. Des gens très bien : CABINAS "PURA VIDA" (B&B)

Les jolis coquillages : je n'ai vu des coquillages intéressants qu'à Jaco, en direction de Langusta, sinon, plutôt des variétés de types "coques"

Les couleurs : les ticos adorent le vert d'eau (sur et dans les maisons)

Les Français : les ticos les préfèrent aux Américains et aux italiens, qui achètent littéralement le pays

Les chiens : ils sont des animaux de compagnie appréciés par la population

Retour : ne faites pas comme nous: on avait plus un seul dollar, arrivés à l'aéroport. Nous avions acheté les billets toutes taxes incluses. Mais coucou-nénette: il nous fallait débourser 17 US dollars de taxes. Nous avons presque raté l'avion...






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15 février 2007 4 15 /02 /février /2007 13:48
(Excusez la qualité déplorable de ces photos:
elles sont issues d'un jetable, suite à une défaillance
du matériel optique...)



SALVADOR DE BAHIA

TELLE QUE VOUS NE LA VERREZ PLUS :

il y avait urgence...



Mais la ville fut répertoriée en 1985 au
patrimoine mondial par l'UNESCO

On commença par la place principale


Et, au fil du temps, la ville s'habilla
entièrement d'échafaudages...

L'économie et la population se tournèrent
massivement
vers les touristes

Capoeira :
(ne vous y trompez pas: chaque photo, même de loin, est payante!)

On cultive l'attrait généré par le groupe de percussions "OLODUM"
(pour les curieux, son local de répétitions se trouve sur la place principale)

Et voilà le résultat de certaines modernisations...
(où l'on ne peut s'empêcher de penser :
"l'âme ne devrait-elle pas aussi être répertoriée?")

Ce qui ne change pas, ce sont ces jolis sourires...

... et mon insatiable curiosité ! ;-)
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12 décembre 2006 2 12 /12 /décembre /2006 13:18


Au Costa Rica, pas de problèmes de communication avec la population: ce sont des latins, comme nous le sommes encore un peu,  avec la simplicité en plus. Alors, on discute à l'arrêt de bus, dans les cafés, les magasins...Et comment résister à de tels sourires???
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3 décembre 2006 7 03 /12 /décembre /2006 16:16




(En voilà au moins un qui ne me fera pas d'histoires parceque j'utilise son portrait)

Nous l'avons rencontré au Costa Rica, dans le parc national de Cahuita. On l'a appeler : "Robert ! ". Coup de bol : ça devait être son nom, car il s'est ramené en courant. Un business-man de première, Robert ! On a du lui filer notre quatre-heures et lui ramasser un tas de fruits sauvages contre quelques malheureuses photos. 
Après, on a rencontré ses frères et soeurs:  y'avait Frénégonde, Gaspar, Etienne, Antoinette, Josette, Marie-Françoise, Polux,... z'était un petite vingtaine, en gros. Comme on commençait à avoir mal au dos de faire le ramassage pour tout le monde (et qu'on se sentait un peu cerné), on s'est remis en route. Un peu rapidement, mais à regret quand-même.

Tout ça pour vous dire que j'aime bien les voyages, les rencontres imprévues et sympathiques et puis aussi les quatre-heures.

Robert, si tu me lis, saches que j'ai apprécié ta coopération, ton professionalisme, ta politesse et ta bonne humeur. A la revoyure, vieux frère!


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