23 octobre 2008
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A partir du milieu du 18ème siècle, une personne raffinée se doit de consommer des produits coloniaux. Et il est de bon ton de se faire représenter en tant que tel. Voici le portrait de Pierre-Grégoire de Roulhac, seigneur du Limousin.
Sur ce tableau, exposé au Château des Ducs de Bretagne à Nantes, on observe nombreux produits d'importation comme la soie, la porcelaine, le plateau laqué de Chine, mais aussi des produits issus des Colonies et des pratiques esclavagistes: le café et le sucre.
Nantes et Bordeaux étaient les premières villes négrières françaises, un commerce juteux qui les rendit prospères. On comprend pourquoi ce thème reste encore de nos jours plus ou moins tabou. De nombreuses familles ont fondé leur richesse sur ces revenus à la renommée peu reluisante. Il faut dire qu'à l'époque, les cargaisons d'esclaves étaient considérées comme de simple cargaisons de marchandise, au même titre que n'importe quel produit de négoce.
On arrachait des hommes, des femmes et des enfants à l'Afrique, on les vendait dans les colonies, pour qu'ils travaillent et meurent sur les plantations. C'est ainsi que la France découvrit les joies du café, du sucre, du cacao, des épices...
Des hommes mouraient sur les bateaux et les plantations de cane.
A même moment, la noblesse européenne distribuait du sucre à ses chiens...
Si les blogs existent toujours dans 200 ans, je me demande ce que l'on y écrira sur notre société actuelle. Alors que notre vue s'amenuise au fil du temps, il nous est toujours plus aisé de voir les travers de nos ancêtres. Avec ou sans lunettes, il reste pourtant aisé de voir que l'homme restera toujours un loup pour l'homme...
Nous roulons sur des pneus de gomme, nous mangeons des bananes toute l'année.
Nous avons nos esclaves et sommes nous-mêmes un produit de négoce... jetable ! (je sais de quoi je parle!!
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Sur ce tableau, exposé au Château des Ducs de Bretagne à Nantes, on observe nombreux produits d'importation comme la soie, la porcelaine, le plateau laqué de Chine, mais aussi des produits issus des Colonies et des pratiques esclavagistes: le café et le sucre.
Nantes et Bordeaux étaient les premières villes négrières françaises, un commerce juteux qui les rendit prospères. On comprend pourquoi ce thème reste encore de nos jours plus ou moins tabou. De nombreuses familles ont fondé leur richesse sur ces revenus à la renommée peu reluisante. Il faut dire qu'à l'époque, les cargaisons d'esclaves étaient considérées comme de simple cargaisons de marchandise, au même titre que n'importe quel produit de négoce.
On arrachait des hommes, des femmes et des enfants à l'Afrique, on les vendait dans les colonies, pour qu'ils travaillent et meurent sur les plantations. C'est ainsi que la France découvrit les joies du café, du sucre, du cacao, des épices...
Des hommes mouraient sur les bateaux et les plantations de cane.
A même moment, la noblesse européenne distribuait du sucre à ses chiens...
Si les blogs existent toujours dans 200 ans, je me demande ce que l'on y écrira sur notre société actuelle. Alors que notre vue s'amenuise au fil du temps, il nous est toujours plus aisé de voir les travers de nos ancêtres. Avec ou sans lunettes, il reste pourtant aisé de voir que l'homme restera toujours un loup pour l'homme...
Nous roulons sur des pneus de gomme, nous mangeons des bananes toute l'année.
Nous avons nos esclaves et sommes nous-mêmes un produit de négoce... jetable ! (je sais de quoi je parle!!
Et ben tiens, sur ce, je vais aller me faire un pt'it café... Bien sucré! :-D
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