Une petit travail quotidien à ne jamais négliger !
Quand nous partons en voyage, nous n'oublions pas notre appareil photo. Mais qu'en est-il de ces petits détails, de ces moments fugaces, de ces informations glanées au fil des jours?
Seul un carnet de voyages sait nous les restituer, même des années plus tard. Il sont le complément indispensable pour retrouver les odeurs, les saveurs, les émotions rencontrées au rythme de nos découvertes.
Cela demande de la discipline, mais ça vaut le coup!
Et, ce qui n'est pas négligeable: ils peuvent rendre de précieux services à ceux qui se préparent à partir pour les mêmes destinations. Bien sûr, il y a les guides. Une multitude de guide, toujours actualisés. Mais quel plaisir d'échanger ses propres impressions avec ses amis! Et comme il est pratique pour eux de trouver les tuyaux adaptés à leur style, à leurs aspirations, lorsqu'ils sont similaires aux vôtres. Et comme j'encourage tous les jeunes, même s'ils n'ont pas beaucoup d'argent, à découvrir le monde! Le nerf de la guerre est le prix du billet. Après, il y a des solutions pour tous. Enfin, tout dépend aussi de où l'on va et de sa propre flexibilité...Pour Gum, aucune info sur les hôtels de luxe: elle n'y met jamais les pieds (ou disons pas pour les vacances. Ou alors, juste une fois, parceque j'en avais besoin pour recharger les batteries: deux semaines en 4 étoiles, et encore, j'ai trouvé le moyen de ne pratiquement pas mettre les pieds dans la chambre! :-D)
.Souvent par nécessité, le budget était plus que serré. D'autres fois, les possibilités auraient pu être plus importantes, mais les aspirations étaient aux rencontres réelles et aux plaisirs authentiques. Avec mes limites: au plus près de ce que je suis capable de faire et d'accepter.
Beaucoup de gens me disent : "Si tu n'as rien, c'est que tu as voyagé". C'est faux: les coups du sort ont font de telle sorte que mes "investissements" se bornent à la résolution (ou pas) de choses bien moins agréables. Ce qui est vrai, c'est que j'ai voyagé un petit peu. Mais mes voyages, même lointains, demandaient moins de moyens qu'une seule semaine au ski pour beaucoup de gens... De toute façon, les voyages organisés et les excursions de groupe ne sont pas mon truc. Je ne vous cacherai pas que je me suis retrouvée plus d'une fois de de belles galères, mais, au final, j'y ai trouvé l'occasion de rencontrer des gens merveilleux et d'apprendre un tas de choses sur les populations locales, leur culture et leur pays. Même si j'étais riche, pour rien au monde je n'échangerais mes vacances à moi contre celles que passent d'autres entre des installations stériles et des magasins de souvenirs...
Mes carnets de voyage se composent de deux parties: 1) les récits de la journée, des rencontres, des anecdotes, des croquis, collages, etc...2) des infos pratiques en vrac, dont je vous donne ici un exemple :
COSTA RICA
QUELQUES NOTES INFORMATIVES (ET AVENTUREUSES :-D)
San José : on arrive tous par là (aéroport). Même en saison sèche, prévoir un pull pour le soir, car San José est en altitude: même s'il fait une température torride dans la journée, elle chutera le soir! Des bus populaires vont jusqu'en ville : ils ne coûtent pas cher et vous plongent directement dans l'atmosphère locale
Tuyau budget mini: à San José, ils ouvraient tout juste (2003) les Back-Packers (routards). Pour 10 dollars US la nuit, il y avait la piscine et internet à l'oeil. Café à volonté. On n' a pas testé (on était dans la pire/meilleure auberge du coin: l'IMPERIAL, qui n'a d'impérial que le nom (c'est une ruine, sauf la salle des repas), mais c'est l'endroit le moins cher et le plus aventureux de San José. En face du marché central. Ames sensibles s'abstenir, mais routards de la première heure, n'oubliez pas l'adresse : Cassado et refrescos supers, balcon communautaire avec vue directe sur le marché et ambiance "auberge de jeunesse" assurée. Essayez d'avoir une vraie chambre (au retour, on en a eu une): certaines "cellules", sans fenêtre, rappellent curieusement une scène du film "la plage", grillage en haut des murs et trou au plafond inclus - et la nuit, quand les courants d'air extérieurs vous arrivent directement sur la tête, il fait froid, surtout quand on vous a taxé la couverture de camp que vous aviez consciencieusement prévue dans vos bagages! Si vous désirez un confort européen, oubliez immédiatement ce tuyau! De plus, le quartier est assez hum... vivant : surveillez de très près vos affaires!!!
Les transports : prenez votre temps : les bus ne sont pas de premières jeunesse, les routes non plus et les gens ne sont pas pressés. N'essayez pas de calculer le temps que vous allez mettre, surtout en montagne! Prévoyez un sac plastique et un flacon d'eau de Cologne (soit pour vous, soit pour vos voisins sensibles)
Les bagages : on ne reçoit pas de tickets pour les bagages en soute. Et, Mesdames, n'attendez pas qu'on vous aide forcément avec votre sac à dos, peut importe son poids
Courses : tant qu'on est à San José, on peut immédiatement rendre une petite visite au marché central pour le repérage: nombreux achats de cours de route seront évités (moins cher que dans beaucoup d'endroits et vous n'aurez pas à vous les trimballer) et achetez donc tout de suite une petite machette: elle vous sera très utile tout au long de votre voyage. Ce sont de vrais outils, alors, maniez "la bête" avec prudence. Je sais que vous achèterez aussi un bel étui en cuir avec, vous verrez! Moi, j'avais même carrément pris une ceinture pour l'accrocher et un zigouigoui en crin de cheval pour la couleur locale: Indiana Jones, c'était moi :-D! Un souvenir après le retour et un outil précieux lors de votre séjour. Par exemple, pour ouvrir les noix de coco (très utile contre la soif, pendant vos aventureuses escapades) mais ATTENTION! Tout abus de noix de coco sera immédiatement sanctionné par votre système digestif!
Dans les boutiques à touristes, on trouve un tas de trucs "made in Asia" ou de Bali et des breloques indiennes. Nous avons ramené du local: des hamacs, des machettes, des peintures naïves et du café (qui n'était pas terrible)
Rythme de journée : il fait jour vers 6.00h et nuit à 18.00h (février/mars). Je me levais automatiquement vers 6.00h, sauf lorsque les singes hurleurs étaient nos voisins directs: là, c'était vers 5h
L'argent : La Master card ne fonctionne pas partout (pour le change, repérer la Scotia Bank! A San José, elle est sur la place de la poste. Celle de Limon a même un distributeur). Nous avons échangé des dollars directement dans les magasins ou troquets à plusieurs reprises et ne nous sommes jamais faits rouler
Hygiène : ne pas jeter le PQ dans la cuvette des toilettes ! Les canalisations locales ne supportent pas. Il y a une poubelle à cet effet
Il y a des cafards, mais ils ne pululent pas. On croise cependant quelques fois de "belles bêtes" dans les restaurants à bas prix
Eau du robinet : divers guides avertissaient au niveau de la dureté de l'eau, censée aller jusqu'à provoquer des démangeaisons. Nous n'avons rien ressenti. L'eau ne sentait pas le chlore non plus
Les prises de courant : partout 110 V. Les prises ont la même forme qu'en France sur la côte Caraïbe, mais il faut un adaptateur US sur la côte pacifique. Important pour le chargeur de l'appareil-photo et pour la spirale électrique (pour faire chauffer l'eau du café soluble! ;-)) - Si vous êtes comme moi, il fait partie de votre équipement de base, tout comme la moustiquaire et l'aspivenin. Avec le 110V, ça marche, même avec les appareils non réglables mais il faut être patient, car c'est plus long.
Le café : bien que le Costa Rica soit l'un des pays du café, ils le servent plutôt clair et n'en boivent pas beaucoup
La tourista n'est pas obligatoire : nous étions deux et ne l'avons pas chopée malgré le fait que nous n'ayons même pas respecté les règles minimumes (on a même ingurgité des glaçons)
Le langage : le créole hispano-anglais sur la côte Caraïbe, l'espagnol sur le Pacifique
Les moustiques : en saison sèche, même densité qu'en France. Nous n'avons pas utilisé les moustiquaires
Habitation : Les cabanas sont, en général, soit des petites pensions, soit des petites habitations louées par des privés. On peut aussi trouver un petit coin chez l'habitant, en direct et non déclaré : il suffit de demander. Nous l'avons fait dans un petit village de pêcheurs éloigné de tout et en plein parc national. Bien que nous ayons dormi sur un matelas à même le sol (et qu'une belle araignée couleur ocre m'ait grignotté la fesse), cette expérience fait partie de mes meilleurs souvenirs: les gens étaient tellement chaleureux et nous ont carrément "adoptés"! On a parlé de tout et appris beaucoup de choses sur leur façon de penser et de nous juger, nous les européens!
Sinon, le prix de nos cabinas tournait (en 2003) autour de 4000 colones, c.a.d. 8 euros. Je parle plus loin de chambres à 10 dollars, mais là, vous avez un copieux petit déjeuner inclus
Se nourrir pas cher : il y a partout la possibilité de manger un "cassado" (riz, haricots rouges, salade choux blanc/tomates et restes de choses variées et diverses, variable selon le "Soda" dans lequel on s'installe. Sinon, il y a les asiatiques: bon marché, copieux, mais n'attendez pas de sourires !
Les boissons : une cure de vitamines s'impose: Milk-shakes obligatoires (je dis "Milk", mais on peu les choisir à l'eau), car délicieux. Ils y en a dans n'importe quel boui-boui : mangue, papaye, fraise, guanabana, ananas, tamarin, chan. Ils sont préparés avec des fruits frais au fur et à mesure des commandes. Mon préféré est le guanabana !
Les achats : pas de marchandage traditionnel. L'attitude de vente est la même que chez nous
La population : comme partout, plus sympas à la campagne qu'en ville. A San José, les gens sont les mêmes qu'ici. A la campagne, nous avons rencontrés des tas de gens charmants et très ouverts. Les enfants ne sont pas farouches et envahiront rapidement vos quartiers, si vous leur en ouvrez la porte. Rires, danses et chansons assurés!!! Ils sont très bien élevés, même (et surtout) dans les coins les plus reculés. Ils sont curieux et intéressés mais ni agressifs, ni voleurs. Sortez vos crayons de couleur et vous reviendrez avec vos sacs plein de jolis dessins et de mots d'amour :-)... J'enrage: on nous a volé le camescope (en France) et c'est lui qui renfermait ces trésors de chaleur et de joie...
Les ticos : sont de type latin sur la côte Pacifique et africains sur la côte Caraïbes
Les habitudes vestimentaires : R.A.S., sauf que je me demande comment font les nanas des villes pour se trimballer avec des vêtements en synthétique aussi moulants par une telle chaleur !
Les odeurs : ceux qui sont allés en Espagne il y a quelques années, ils retrouveront un ancien phénomène : la majorité des gens utilisent la même eau de Cologne !
Les cigarettes : pas besoin de stocker avant de partir : les "Derby" ou "Belmont" sont équivalentes à nos blondes. On peut les acheter en supermarché, où elles sont moins chères (variation de 450 C à 750 C à l'époque, soit de 1 à 2 euros). Les ticos ne sont pas des fumeurs et on ne vous donnera pas forcément un cendrier si vous ne demandez pas
Faune et flore : grandiose, luxuriant... je n'entre pas dans les détails, on parle du Costa Rica! Et on ramène un tas de photos et anecdotes pour cela
La religion : beaucoup de réunions religieuses, surtout le soir. Les églises sont diverses, mais à grande majorité catholique
Volcan : ne ratez pas Arenal, mais pour bien l'observer, il vaut mieux choisir sept/oct..
Et puis, tant que vous y êtes, allez donc profiter des bains d'eau chaude au pied du volcan. Mais ne tombez pas dans le panneau: les bains du "Consort" sont très onéreux, il existe des bains bien moins chers, qui réunissent la population, mais dont les commerciaux ne vous parleront pas! Très bonne ambiance, à Arenal. J'ai une super adresse, bienvenue surtout pour ceux qui ont voyagé "roots" et veulent retrouver un bon matelas, une bonne douche (eau froide, mais ce n'est pas gênant, vu les températures), et même la TV satellite! Les gars qui tiennent ça sont hyper-sympas! 10 US dollars la nuit (petit dej. compris) à l'époque. Ils nous avaient à la bonne et on a même payé moins, mais je ne vous dirai pas combien. les prix ont du évoluer et le tarif normal est tout ce qu'il y a de raisonnable. Il serait dommage de leur pourrir leur commerce. Des gens très bien : CABINAS "PURA VIDA" (B&B)
Les jolis coquillages : je n'ai vu des coquillages intéressants qu'à Jaco, en direction de Langusta, sinon, plutôt des variétés de types "coques"
Les couleurs : les ticos adorent le vert d'eau (sur et dans les maisons)
Les Français : les ticos les préfèrent aux Américains et aux italiens, qui achètent littéralement le pays
Les chiens : ils sont des animaux de compagnie appréciés par la population
Retour : ne faites pas comme nous: on avait plus un seul dollar, arrivés à l'aéroport. Nous avions acheté les billets toutes taxes incluses. Mais coucou-nénette: il nous fallait débourser 17 US dollars de taxes. Nous avons presque raté l'avion...
