Avant tout, je demanderai à ceux qui ont vu le film "la vague" (die Welle) de Dennis Gansel de me donner leur avis au fur et à mesure (il vient de sortir): un film qui semble vraiment intéressant! Son thème, basé sur l'expérience réalisée par un prof américain, Ron Jones, en 1969, viendrait appuyer l'une de mes plus ancienne conviction. J'ai, contre vents et marées, vigoureusement défendue cette idée: - Lorsque j'habitais en Allemagne et qu'on me questionnait ici. - Lorque j'habitais en Allemagne et qu'on discutait là-bas (sur l'Algérie) - Et aussi lorsque je bossais en tant qu'éducatrice, face à des ados, pour leur expliquer que, si l'Homme n'est pas individuellement vigilant...
Tous les peuples sont capables de tout. Même (et peut-être surtout) du pire!
Et une photo de mon salon ... parce que je n'avais vraiment pas d'idée aujourd'hui!
"Les peuples sont capables de tout" et ce n'est rien de le dire.Le "plus jamais ça" je n'y crois pas une seconde. Il y a tant de haine et le plus souvent attisée par ceux qui font semblant du contraire.
Il commence par leur apprendre à marcher au pas , j'ai lu le synopsis de ce film le week-end dernier , c'est un peu comme au service militaire , on se laisse conditionner , on veut croire à l'esprit de corps et on se retrouve dans un régime totalitaire ;)C'est sympa chez toi et propre , tu ne veux pas venir faire mes poussières lolBonne soirée GumetteBisous :0010:
En parallèle et contre-points, il faudrait revoir 2 autres fims :-"Une journée particulière" d'Ettore Scola;-un film dont le titre ne me revient pas mais qui est l'histoire en huis-clos d'une femme, ancienne déportée, qui retrouve plus tard son tortionnaire et le séquestre en espérant lui faire payer ses sévices. Mais la fascination (tiens, même racine que fascisme) se met à jouer de la victime pour son ancien bourreau. Oui, les rapports de terreur parfois rejoignent l'intensité des rapports d'amour.Il peut y avoir du plaisir à se laisser dominer !Après, tu en tireras toutes les conclusions que tu veux sur les mécanismes de l'embrigadement et du plaisir d'appartenir à un troupeau ... comme quoi Nietzsche n'aurait jamais dû servir de référence à l'Allemagne nazie ... bien trop d'indépendance.
Bonjour,J'ai pas vu le film mais je suis au courant qu'une expérience a eu lieu aux USA dans une école. Ce sujet me touche bizarrement beaucoup parce que j'ai fait 8 années d'internat chez des religieux pour qui la discipline était mère de toutes les vertus et j'ai pu me rendre compte que ces mêmes frères des écoles chrétiennes arrivaient pour beaucoup à "trop se prendre au jeu" et à se transformer eux-mêmes en "embrigadés" bien plus que la "chiourme" qu'ils avaient ordre de dresser. Je revois d'ailleurs un de mes anciens "éducateurs-dresseurs", à 70 ans il est plus que pitoyable, défroqué, marié, plaqué, divorcé et alcoolique violent. Pas loin de l'image qu'on a souvent de certains tortionnaires nazis échappés des mailles de Nüremberg et terrés en Amérique du Sud.Oui, une éducation ciblée et de fer peut tendre à déboucher sur du fascisme mais je crois que ce sont plus les instigateurs qui en sont les objets. Un jour finit par arriver où les "soumis" viennent à se révolter. Il y a toujours un versant vers la révolte et la résistance que les garde-chiourme, eux, ont fini par ne plus voir chez eux et chez leur "troupeau".J'irai voir ce film en espérant que toutes les matières d'éducation qui nous permettent de nous forger et de développer un esprit critique sur le monde ne seront pas, elles et nous avec, passées par nos dirigeants à la moulinette de la servile uniformité. Et que certains contre-pouvoirs continueront à s'exercer (de gré ou de force).