24 novembre 2007
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18:48

Tout va de mieux en mieux : mes journées à rallonge se généralisent et voici le pompon:
J'AI CHOPE DE L'HERPES! Vous trouvez le mot violent ? Désolée, il faut bien appeler un chat, "un chat"!
Et ben oui, me voilà affublée d'une indescriptible, d'une mémorable, d'une magnifique...PUSTULE!
Alors, franchement, aujourd'hui, pas envie de vous mettre de photos... Allez, je ne vous pas priver de ce plaisir: j'en rajoute une petite, parce que je reprends mon billet aujourd'hui, dimanche (voir plus haut)
Pendant deux jours, je me disais :"il va falloir que tu penses à te tartiner d'huile d'olive, parce que ce satané changement de temps va te bousiller la lippe: je le sentais, la gersure s'annonçait. Et, pas plus tard qu'hier midi,
ça chatouille, ça gratouille, ça gonflotte. Alors, je fais comme tout le monde dans ces cas là: je me gratte.
Et là, ça se met à carrément enfler, à pointer et me faire penser "qu'en voilà un drôle d'endroit pour un bouton!
Et d'abord, c'est quoi ce bouton bizarre?"
Et puis, je me relance dans la bataille et j'oublie... Jusqu'au soir.
Une fois la journée terminée, je monte dans ma voiture. Il est presque 20 heures et il fait nuit noire. A l'extrémité du museau, un truc me gêne. Mais pas moyen de voir quoi que ce soit. Alors, une fois rentrée chez moi, je vais faire un tour devant la glace. Je le sais, ce n'est rien qu'un tout petit bouton de rien du tout. Inutile dans faire un plat!
Ce midi, furtivemenent, une sale idée m'avait pourtant vaguement traversé l'esprit. Mais... non, ce n'était pas possible....
Tu parles, "pas possible"! L'évidence est là: cette vilaine cloque, je la reconnais. C'est celle de ma grand-mère, celle de certains collègues de bureau, celle de centaines de gens que j'ai croisés dans ma vie. Il est bien là, grimaçant, à se foutre de ma tronche. C'est bien lui : le célèbre BOUTON DE FIEVRE!
Ce matin, des ganglions à ne même pas pouvoir dire bonjour et un mal de crâne digne d'une fiesta comme on n'en fait plus. Et puis plus rien, parce que je m'étais rendormie...
...Histoire de terminer une nuit de DOUZE HEURES!!!
Il parait que la primo-infection peut être violente. Maintenant je sais pourquoi on dit "Bouton de FIEVRE". Boudiou, ça m'a bien secouée!
Quand j'imagine que je vais me farcir cette nouvelle galère A VIE! Je me doute bien que plusieurs d'entre vous se trainent le boulet depuis des années: il parait que 80% de la population française adulte se trimballe affublée de ce p...ain d' virus! Normalement, tout se joue dans l'enfance. On attrape la cochonnerie au cours des premières années de vie (moi, j'avais du bol: ma grand-mère n'aurait jamais eu l'idée saugrenue de m'embrasser!), alors soit je suis restée très jeune, soit je retombe prématurément en enfance. D'après le pharmacien, il semblerait qu'un français sur trois se coltine les joies de l'herpès (y'en a même des moins chouettes que ceux qui provoquent la lippe de cheval). Ben oui, mais moi, il va falloir que je m'habitue. Alors, forcément, aujourd'hui, faut pas m'chercher: j'ai sacrément "la boule"!
Nous avons coutume de dire que "Chaque chose a du bon". Mais à quoi peut donc servir un truc pareil? Ben, à revenir vous raconter une histoire, bien sûr! :-)
Je salue tout particulièrement ceux du club dans lequel je viens de m'inscrire... (A contre-coeur,crotte de bique et pet de diablotins!) et vous souhaite un excellent WE (en ce qui me concerne, je crois que je vais rester cachée dans mon terrier, loin du regard des paparazzi)
Amicalement vôtre
Votre Elephant-lutine, qui ne vous embrasse pas !
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