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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 03:06






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7 janvier 2007 7 07 /01 /janvier /2007 02:58
A celles qui se demandent encore comment vit un lutin...


...Et ben voilà!

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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 17:55

 
Il était une fois ...
...une duchesse, une reine,
un coeur au coffret d'or...

...des sabots et des autoroutes !...


Anne de Bretagne  nait en 1477 à Nantes. Elle assiste au décès
de sa mère, Marguerite de Foix, princesse de Navarre, à l'âge de
9 ans et n'est encore qu'une fillette de 11 ans, lorqu'elle succède
à son père, François II, devenant  ainsi duchesse de Bretagne.
Elle assumera cette fonction avec une grande maturité et en restera
digne jusqu'à sa propre mort.

Ses  mariages successifs feront également d'elle l'archiduchesse
d'Autriche, la reine des Romains, la reine de France (de 1491 à 1498,
puis, à nouveau de 1504 à 1514), la reine de Sicile et celle de Jérusalem
en droit, ainsi que la duchesse de Milan.
Elle épouse d'abord Maximilien Ier par procuration, puis Charles VIII,
qui avait lui-même été fiancé à la fille de Maximilien Ier.
Les quatre enfant nés de cette seconde union périssent en bas âge
ou à la naissance. Le doute plane encore sur certains de ces décès...
Charles "le Courtois", roi de France, mourra à l'âge de 28 ans, de façon
ridicule, en se cognant contre lintheau d'une porte placé trop bas...

Elle épouse enfin Louis XII (précédemment duc d'Orléans).

Une histoire d'amour gâchée par un cruel éclat de rire:

Louis XII fait annuler son mariage avec Jeanne de France, dite
"la boiteuse", qu'il n'a jamais aimée. Maintenant qu'elle est veuve,
il  peut épouser en décembre 1499 la femme qu'il aime : Anne de Bretagne.

Anne donnera la vie à un enfant tous les quatorze mois, en moyenne.
Elle a cependant encore un fils de son premier mariage, le Dauphin Charles-Orland.
Le jour où Louis se réjouira publiquement de la mort du garçonnet de
trois ans, victime de la rougeole, il perdra l'amour de son épouse...
Des huit enfants du couple, ne survécurent que deux filles

(Claude, duchesse de Bretagne, puis reine de France et Renée,
duchesse
de Chartres)
************
Enjeu central dans les luttes d'influence qui aboutiront à
l'union de la
Bretagne et de la France, elle devint longtemps après sa mort
au XIX ème siècle "la Duchesse en sabots", icône du groupe régionaliste
"l'Association bretonne" (Vous connaissez la comptine?).
L' histoire mouvementée d'Anne de Bretagne fut marquée par l'intelligence, l'adresse et la sensibilité d'une des plus illustres femmes de l'histoire
de notre pays. Elle contribua beaucoup au développement  de la marine,
à la protection des arts et des sciences.
Mais elle fut surtout dévouée
et fidèle à son peuple. Ceci explique qu'elle tienne toujours une place
particulière dans l'imaginaire collectif breton:
Elle demeure à jamais
celle qui défendit bec et ongles les intérêts de sa
terre natale et la
sauva ainsi de l'appétit de ses voisins.


Vous pouvez demander à tous les Bretons: seuls l'attachement
de leur duchesse à sa région, sa force de caractère et sa volonté
assurèrent la gratuité de leurs "autoroutes" et ce,  jusqu'à nos jours !
Il n'existe dans les
5 départements bretons que des voies express.
Anne obtint que la
Bretagne conserve sa liberté de droits et de privilèges.
De Gaulle aurait cependant décidé, beaucoup plus tard,
de cette
particularité, afin de désenclaver la péninsule armoricaine.
Pour ma part, je préfère croire à la première version: elle est
carrément plus jolie, non?! :-)


Anne décéda à Blois en 1514. Le coeur de la jeune femme  fut
déposé
dans un précieux coffret d'or fin, sculpté d'inscriptions à
l'extérieur comme
à l'intérieur.  Il fut ramené à Nantes, tel que la
Dame en avait fait le souhait. Le vieux chancelier déposa le
reliquaire dans le tombeau familial de la
crypte de l'église des Carmes,
entre les cercueils de François II et de Marguerite de Foix.
Ce repos ne fut pas éternel : le tombeau fut fracturé
à la révolution.
Le reliquaire, toujours scellé, fut alors adressé à l'administration.
Il disparaitra  ensuite pour être retrouvé quelques années
plus tard,
vidé de son contenu.
Le coffret d'or est aujourd'hui au château des ducs de Bretagne, alors que le tombeau des parents d'Anne de Bretagne peut être admiré, à quelques pas, au sein de la cathédrale de Nantes.

Avec tout ça, une question persiste : Nantes est-elle bretonne?...
Un prochain article "à la Gum" vous permettra de peaufiner
votre opinion! :-)

Vous voulez en savoir plus sur la plus bretonne des duchesses?
Cliquez
ICI 

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6 janvier 2007 6 06 /01 /janvier /2007 13:35
Au quartier Bouffay

Le quartier Bouffay est le berceau de Nantes: il se trouverait sur les lieux du port fluvial de Corbilo (selon Polybe, 147 ans avant J.C.) créé entre 600 et 900 ans avant JC. Cette théorie reste cependant controversée.
Entre l'an 500 et 100 ans avant J.C arrivèrent les Celtes, puis,
vers l'an 70 avant J.C. les Namnètes,  qui en firent leur cité.
Conquise par Jules César en 56 avant J.C, elle prend le nom de "Portus Namnètus".

Devenue par la suite "Condevicnum" (IIème siècle),
la petite ville reprendra au IVème le nom de la tribu gauloise, toujours présente, et maintenant alliée des romains: et sera rebaptisée "civitas Namnétorum".
Lorque Clovis la soumet à la domination franque, il la trouve sous le nom de Namnetes, qui se transformera en "Nantes" au fil du temps

La prochaine fois que vous boirez un verre ou mangerez un morceau dans
"le Bouffay", essayez d'imaginer de combien d'histoires ce charmant petit quartier a été le témoin... Vous serez toujours bien loin du compte!


La Place Bouffay

Anciennement place du château de Conan le Tort (Xème siècle), elle fut le lieu d'épisodes sanglants et d'exécutions. Plusieurs plaques commémoratives nous y rappellent la décapitation du comte de Chalais (Gaston Henry de Talleyrand) et l'exécution de 4 gentilshommes bretons accusés de complot (conspiration de Pontcallec).
A la révolution, c'était aussi la place de la guillotine.
L'histoire donne son seul charme à cette place. Elle abrite cependant le marché bio tous les mercredi matins.



Quartier Bouffay

Le quartier Bouffay fut le théatre de la vie nantaise à l'époque médiévale et en a gardé l'architecture. On y retrouve des rues étroites et des maisons à colombages.

Aujourd'hui, ses nombreux cafés, ses restaurants et terrasses en font le coeur palpitant de Nantes, mélangeant généreusement habitants et touristes.



La tour Lu et les petits biscuits du même nom

Jean-Romain Lefèvre, lorrain installé à Nantes et patissier de son état, épouse Pauline-Isabelle Utile en 1850. Le couple donne naissance à un fils en 1858 : On l'appelera Louis.
Louis Lefèvre-Utile lancera en 1886 la fabrication du maintenant célèbre "petit Lu".
Il s'adressera à de nombreux peintres, dont Mucha, pour la réalisation de ses affiches publicitaires



Le petit Lu reçoit le Grand Prix de la Biscuiterie, lors de l'exposition universelle de Paris de 1900.

Les deux tours de l'usine, en pleine expansion et concurrente de la Biscuiterie Nantaise (BN), sont baties en 1909. L'architecte qui leur donnera naissance, Auguste Bluyssen, transforme ainsi le batiment en la plus belle usine de la ville. La production déménagera 80 ans plus tard à la Haie-Foissière. Les deux tours seront démolies dans les années 70. La tour gauche sera reconstruite en 1998 à partir des archives conservées par la famille Lefèvre-utile et est l'un des fleurons emblêmatique de l'architecture nantaise.

Chapellerie

Quartier Bouffay
Le beffroi de l'église Ste Croix


Il coiffait la tour du palais comtal de Conan Ier/ Conan le Tort (946-992), palais aussi nommé "chateau de Bouffay", érigé sur la place du même nom. Edifice de bois à l'origine, il évolue peu à peu pour devenir une forteresse et le château des ducs de Bretagne. Il fut abandonné au XIIIème siècle avec la construction du Château que nous connaissons aujourd'hui.
Le palais comtal fut détruit en 1845.
le beffroi n'est venu orner l'église Ste croix (1685) qu'en 1848



Au quartier Bouffay
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5 janvier 2007 5 05 /01 /janvier /2007 16:16
Quai Ernest Renaud (les Rencontres du Fleuve en juin 06)


Les Ateliers des anciens Chantiers Navals
(les Rencontres du Fleuve en juin 06)
Le batiment administratif des Ateliers et Chantiers de la Loire, construit au début du 20ème siècle, dont la belle façade rappelle chaque jour aux Nantais le passé glorieux de l'industrie navale de leur ville (Dubigeon, les Ateliers et Chantiers de la Loire et les Ateliers et Chantiers de Bretagne) - en arrière plan, une nef en cours de réabilitation)

Pour plus d'infos sur l'ïle de Nantes et le site de la Prairie-au-Duc, cliquez ICI


Le Dôme de Notre Dame de Bon Port
(les Rencontres du Fleuve en juin 06)



Le pont Aristide Briand

(les Rencontres du Fleuve en juin 06)

L'un des treize ponts nantais traversant la Loire

Titan la jaune
(les Rencontres du Fleuve en juin 06)
Vestiges et symboles des anciens chantiers navals nantais (en arrière-plan, une nef, encore intacte au moment de la photo), les deux grues Titan: "Titan la grise" (ou grue argent), sauvée du démontage par l'action de collectifs et "Titan la jaune", aujourd'hui en cours de réfection. Elles trônent toutes deux sur l'"Ile de Nantes", île cituée au coeur de l'agglomération. Ce quartier est actuellement la scène d'un immense chantier qui fera de l'ancien site portuaire et industriel un quartier urbain ultra-moderne

Les Rencontres du Fleuve - Juin 06
La tradition et le savoir-faire sont toujours vivants!!!
Ici, la construction du bateau de Jules Verne par l'association "La cale 2 L'ïle"


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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 20:03

Allez, une petite vidéo! Je vous préviens, c'est du Semoun, alors, pas forcément de la dentelle anglaise....
Idiot, pas du meilleur goût MAIS... ça m'a fait rire... : -/



Boulette


envoyé par pyroman_95
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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 15:21

Article spécial, à qui de droit...

Si tu ne m'envoies pas ce que je t'ai demandé hier rapidement,
je mets les photos de toi (en entier) sur ce blog et je te garantis que tu vas avoir
TOUTES LES NANAS du web à tes trousses!!!


VU???

signé: Gum la diabolique


PS : Mesdemoiselles, une pré-inscription est d'ores et déjà possible à notre accueil - Merci de bien vouloir patienter...

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4 janvier 2007 4 04 /01 /janvier /2007 12:20
Hier après-midi, Geoffroy a apporté un gros ballon à l'école et pendant la récré, le Bouillon (notre surveillant) lui a dit: "Ne jouez pas avec ce ballon ; vous allez finir par casser quelque chose ou faire mal à quelqu'un."
Alors, Geoffroy a pris son ballon sous le bras, il est allé plus loin et, pendant que le Bouillon était occupé à parler avec un grand, il a donné un shoot terrible dans le ballon, mais il n'a pas eu de chance, parce que le ballon a rebondi contre le mur, il est allé taper sur le bras du Bouillon, et Geoffroy s'est mis à pleurer. Le Bouillon est devenu tout rouge, il a ramassé le ballon, il a pris Geoffroy par le bras et ils sont partis tous les trois chez le directeur. Et puis, Geoffroy n'est pas revenu en classe, parce que le Bouillon a fait suspendre Geoffroy
pour deux jours.
En sortant de l'école, on était tous très embêtés,
parce que Geoffroy, c'est un copain, et ça fait des histoires terribles
quand vous êtes suspendu, et puis parce que le Bouillon avait
confisqué le ballon, qui aurait été chouette pour jouer au foot
dans le terrain vague.

(...)
Vous savez ce qu'on va faire, les gars ? Demain, on viendra tous de
bonne heure à l'école, et quand le Bouillon sonnera la cloche pour
monter en classe, nous, on ira pas. Et puis, on va lui dire, au Bouillon :
"Si vous voulez qu'on monte en classe, enlevez la suspension de
Geoffroy, et rendez-lui son ballon, sans blague!"
Et toc!
Ca c'était une idée formidable, et on a tous crié: "Hip, hip, hourra!"
- Ouais, a dit Maixent, ils vont voir qu'avec la bande des Vengeurs,
on ne rigole pas!



La bande des Vengeurs, c'est nous, et c'est vrai qu'avec nous
il ne faut pas rigoler!....








(Texte extrait du volume 2 des "Histoires inédites du Petit Nicolas"
Goscinny & Sempé,
aux éditions IMAV)


(j'en connais au moins un, qui va rigoler quand-même! :-D)

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3 janvier 2007 3 03 /01 /janvier /2007 02:23

Les (vieux) livres pour enfants...


... On y découvre des merveilles !

Salut, les filles! Je réponds à vos commentaires ici, car il me semble que vos idées vont un peu dans le même sens. Vous serez peut-être étonnées, mais je n'ai pratiquement plus rien de ma bibliothèque enfantine: je n'ai rien jeté, mes parents s'en sont chargés pour moi.
Cette illustration est issue d'un livre acheté beaucoup plus tard (celle du petit chaperon rouge découverte à l'abandon dans une cave humide)... Ces deux livres sont d'ailleurs plus anciens que moi et d'origine étrangère, ce que l'on reconnait un peu au style de l'illustration ci-dessus.

Les vieux livres ne sont pas toujours onéreux: ceux que j'achète (ou que je sauve de la destruction) ne sont pas, en général, dans le meilleur état, d'ailleurs... Il faut quequefois avoir une âme de chineur et de sauveteur de papier moisi pour découvrir de tels trésors!
Donc, pas de souvenirs liés à ces livres ou a ces images: je ne lis que maintenant des livres pour enfants et j'adore cela (enfants, je ne lisais pratiquement que de la littérature pour adultes! :-D) Mais les coups de coeur n'ont pas d'âge!
Gardez précieusement les livres de vos petits enfants, s'ils ne les intéressent plus: beaucoup seront heureux de les redécouvrir plus tard!!!
Gum

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1 janvier 2007 1 01 /01 /janvier /2007 19:29
Surprise de Nouvel-An :
Une petite pierre, que l'on m'a ramenée de Bretagne !



La légende raconte...

Il y a bien longtemps, se dressait à Coadry un temple dédié
aux divinités Celtiques.


Mais les pères  Ratian et Sainte Candide, une fois arrivés
dans la région, s'empressèrent d'évangéliser la population.
Le temple fut promptement délaissé, tomba rapidement en
ruine, se couvrit de ronces et d'épines et devint le repère
de vipères malfaisantes.

Quelques temps plus tard, le comte de Trévalot, seigneur du
pays, vit son château attaqué par une armée impitoyable et
sanguinaire : celle du cruel seigneur de Coatform.


Rapidement, la place forte menace de tomber aux mains de
l'agresseur. Désemparée et sentant sa dernière heure proche,

le Comte s'en remet à Dieu, faisant voeu que si sa vie et son
château étaient épargnés, il construirait une chapelle en
l'honneur du Christ.

Le miracle se produisit


L'ennemi vaincu, le vieux Comte se demanda où il devait
construire la chapelle promise. La décision s'avérant
difficile à prendre, on décida que Dieu lui-même devait
faire son choix. On attela donc un char à boeufs rempli
de pierres et on le laissa partir seul : à l'endroit où
le curieux attelage s'arrêterait, on bâtirait la chapelle
du Christ.

Les boeufs s'arrêtèrent près du vieux temple païen...

Dès le lendemain, les ouvriers furent envoyés sur les
lieux pour commencer la construction. Lorsqu'ils arrivèrent,
leur surprise fut grande : les ronces avaient laissé place
à un jardin de fleurs magnifiques! Les anciennes pierres
du temple étaient régulièrement alignées le long des
fondations! Et... une nouvelle source avait jailli!

La chapelle fut vite construite, car les ouvriers
travaillaient d'arrache-pied,  de jour comme de nuit. Jusqu'à
ce qu'il ne resta plus qu'à placer le clocher. La force manquait
maintenant aux hommes: ils étaient éreintés. C'est à ce moment
que l'on vit surgir de la forêt un être comme on en avait enco
re
jamais vu. Il était immense! Le géant souleva le lourd clocher et
en coiffa la chapelle: la tâche était accomplie. Le géant
fut accueilli dans le petit village, où il repose toujours. Sa tombe
y est encore, surmontée de deux croix celtiques espacées de
25 mètres:  l'une placée à l'endroit de sa tête, l'autre à celui
de ses pieds...

Les habitants n'étaient pourtant pas au bout de leurs surprises:
peu de temps après que la chapelle fut érigée, on découvrit que
les eaux de la source étaient miraculeuses : elles guérissaient
tous les pélerins malades qui se rendaient sur les lieux. Les
gens accoururentde toutes parts. Il fallut construire
de nombreuses auberges, afin de pouvoir les accueillir
et les héberger. Il fallut les nourrir, aussi!
On faucha tout le blé, on déterra tous les légumes et on
tua toutes les bêtes. C'était au XII siècle. La région connut
alors une forte période de disette. Le nombre important
des pélerins fut tenu responsable. La population affamée
décida de brûler la chapelle.

Une haute colonne de fumée s'éleva dans les cieux. Lorsque
celle-ci retomba sur la terre des hommes, elle dispersa
d'innombrables petites pierres en forme de croix : Dieu venait
leur rappeler qui était leur véritable Seigneur!

Le peuple trembla et le message fut bien entendu, on
ramassa alors les pierres
(les scientifiques les
appellent "staurotides"). Ceux qui les
détiennent savent
qu'elles les protègent contre les naufrages,
la folie,
les chiens enragés, la foudre...

 

 

Et si c'était vrai...?


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