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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 17:57
Ah ben, elle est BELLE,
la Nouvelle-Calédonie !!!
 


Pendant que nous sommes, ici à pateauger dans une sinistre grisaille, il faut savoir que d'autres se dorent la pilule ailleurs... Enfin, c'est ce que NOUS, on ferait à leur place!

Mais eux, que font-ils?...

Ils sirotent....

...DU KAVA !

Le kava, qu'est-ce-que c'est?
C'est une plante, qui pousse sur les plantes à piments et dont
on fait une boisson extrèmement répandue dans les îles du
Pacifique depuis des millénaires, et, en particulier au Vanuatu.
Le soir, au retour du travail, les hommes se réunissent dans
un "Nakamal" (comprenez: local où l'on boit le kava).
Sans être alcoolisé, il est utilisé pour ses vertus relaxantes.
A voir le résultat, j'imagine qu'après avoir bu ce truc, vous
êtes aussi relaxés qu'un.... P'tit Lu! :-D

Comme il ne présente pas de risques d'accoutumance et possède
même des propriétés thérapeutiques, la consommation de ce
produit n'est pas prohibée et très répandue. Et pourtant...
"Le kava ressemble à une eau boueuse...(...) La définition du goût
se définie comme un mélange de boue, d'épices, d'eau de
vaisselle savonneuse et sale..." Et, en plus, c'est terriblement
amer!
Voilà pour les impressions gustatives...
Pour que cela fasse effet, il faut en boire dans les... trois coupes!
Bref, pour les gens n'étant pas habitués, l'expérience doit tenir
d'un vrai parcours du combattant! Berk!!!

Sachez aussi que les femmes ne sont pas authorisées, au Vanuatu,
à participer à la cérémonie du Kava. Celles qui s'y aventuraient,
antan, risquaient même la mort!  Les pubs anglais, en comparaison,
c'est de la GNO-GNOTE...
En d'autres lieux, hommes et femmes partagent le kawa.
Et dans quelques rares endroits, elles peuvent se rendre seule
au Nakamal. Ceci dit, comme il faut "déguster" la fameuse boisson
avant le repas (sinon, on est malade), peu de femmes se risquent
à l'aventure, car elles ne sont plus trop en état de préparer le
repas ensuite...

Maintenant que je vous ai mis l'eau à la bouche, voyons donc le
résultat de l'expérience :

- Cobaye no. 1 -

Plus impressionant encore :

- Cobaye no. 2 -
(et encore! Là, il est déjà à moitié remis!...)

Je suis sûre qu'il y a un tas de trucs formidables, en Nouvelle-Calédonie, mais devinez un peu ce que ces fiers guerriers ont décidé de nous ramener comme souvenir.... :-/



Hey, les gars, si vous me lisez: on a aussi bien reçu les magnifiques photos de paysages et celle où vous jouez aux stars dans la chute d'eau. J'ai hésité à la mettre ici, histoire d'affrioler les jeunes filles, mais je crains carrément une EMEUTE!!!

BONNE VACANCES !!!
ET UN GROS BISOU AUX
3 NOUMEENS!!!

.
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5 février 2007 1 05 /02 /février /2007 11:50
Décidément, ma journée bloguienne est sous le signe des vidéos!
Mais je viens de retrouver avec bonheur l'un des plus émouvants films d'animation que je connaisses !
La fin de 2ème partie coince quelquefois: si cela vous arrive, il suffit de réactualiser la page et de re-télécharger le film. Il est alors possible de reprendre le visionnage à l'endroit voulu (en positionnant le curseur sur la barre rouge en bas de la vidéo)

LE CYCLOPE DE LA MER
de PHILIPPE JULLIEN
(Encore un breton, je fais pas exprès!...)

- Du même auteur, à voir aussi :" L'oeil du loup" !
(je ne l'ai malheureusement pas trouvé)

sur une musique de YANN TIERSEN (n'hésitez pas à monter le son!)


PARTIE 1)


PARTIE 2)
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4 février 2007 7 04 /02 /février /2007 09:56
Oui, mon amie, que faire?

Nous voici à peine sortis des fêtes de fin d'année et déjà si près des Présidentielles...
Le souvenir d'un tsunami en Asie du sud-est et d'une catastrophe à la Nouvelle-Orléans sont encore fraichement ancrés dans nos mémoires,
nous laissant des monceaux de devises coincées en travers de la gorge,
réveillant comme une jeune blessure d'ARC pas encore cicatrisée.
Et pendant ce temps là, les images de SDF et d'enfants malades
défilent sur nos écrans, les appels aux dons se multiplient
... Inlassablement.

Et ne voilà t-il pas que les calamités s'approchent. Non, elles atteignent
déjà notre porte! Alors, soit nous réagissons tout de suite, soit nous acceptons l'anéantissement total de nos richesses naturelles, de notre faune, de notre flore... de notre existence et de celle de notre planète!
Fort heureusement, nous ne serons plus là pour voir ça....Enfin, on ne
verra pas tout! Mais comment se fait-il qu'on n'ait pas vu le coup venir?
Personne ne nous a prévenu! Ou alors, on a pas voulu entendre!
Ou alors, on a pas pris ça au sérieux!
... D'ailleurs, est-ce vraiment aussi grave que certains veulent nous le faire croire??? Et, de toute façon, avons nous vraiment le choix???



Mais voilà, on nous presse de choisir : Voulons-nous mettre un coup
de frein et accepter de vivre dans la peur ou la douleur du chômage
et de la misère? Ou préférons-nous laisser monter la pression dans la cocotte-minute écologique, en nous habituant à faire n'importe quel
boulot, à n'importe quel prix et dans n'importe quelles conditions?
Nous avons d'ailleurs déjà presque oublié ce que sont les heures
supplémentaires. On ne nous ment pas en nous disant qu' en France,
des gens travaillent moins qu''ailleurs: La majorité de ceux qui
travaillent dans le secteur privé le savent d'ailleurs très bien,
parce ce que c'est écrit noir sur blanc sur leur feuille de paie:
"35 heures", c'est la règle!  Et s'ils en font plus, c'est parce qu'ils
ne savent pas s'organiser!!!... D'ailleurs, s'ils savaient le faire,
Ils seraient aussi moins stressés, moins malades et, somme toute,
BEAUCOUP plus heureux!!!...



On a aussi un peu oublié ce qu'est la vie de famille, l'honneur,
la bonne conscience, le respect de soi et des autres...Alors,
sommes-nous fins prêts pour la curée finale et le grand feu
d'artifice?
Nos enfants sont-ils prêts? Ont-ils les dents assez acérées?
Sont-ils assez solides? Sommes-NOUS tous assez solides?

Pourquoi ne le serions-nous pas? Les "anciens" travaillaient,
finalement, bien plus que nous. Et ils n'avaient pas notre confort
de vie. Pourtant, ils ont survécu, et nombreux sont ceux qui savaient
encore sourire, bien avant que les anti-dépresseurs n'existent...



Aaah! Les anciens et leur résistance à tous les maux... Un mystère
pour notre société!  Pourtant, ils y en a encore, des anciens pour
nous rafraichir la mémoire, pour nous rappeller à l'ordre à chaque
occasion, le regard lointain et la bouche pincée: "Pour nous, la vie
était dure! Ce n'était pas comme maintenant..."
Et ils savent bien que "Quand on VEUT travailler, on PEUT travailler!"
Bien sûr, eux, ils ne comptaient pas les heures, ils ne prenaient pas
autant de vacances et ils savaient ce que c'est de se serrer la ceinture!
Alors, finalement, ils se taisent, le regard maintenant tourné vers la
pitoyable créature que nous sommes. Et leur silence est accablant :
Nous sommes coupables d'avoir réalisé leur rêve d'antan, celui qui
leur faisait autrefois dire : "Je trime pour que mes enfants aient
une meilleure vie que moi"...



... Une meilleure vie... Comment leur expliquer que nous ne sommes pas
aussi heureux qu'ils le croient?

Que nous devons fabriquer plus de choses, plus de services, plus de capital, mettre plus d'argent dans la tirelire pour maintenir plus de
gens en vie, et surtout enrichir plus d'actionnaires insatiables,
bien que nos jours ne durent encore que 24 heures.
Et que de remonter ses manches ne suffit plus pour avoir un toit
sur la tête? Qu'il nous est devenu plus difficile de construire une maison
à la force des bras avec des briques et du ciment. Que nous n'avons pas
l'espace requis ou que les connaissances nécessaires nous font défaut.
Que nous ne pouvons plus forcément compter sur l'aide de nos frères,
de nos pères, de nos oncles ou de nos amis?
Que presque plus personne ne vient prendre l'apéro le dimanche, qu'on ne
pense même plus à lancer l'invitation, que les guinguettes des bords de
Marne ou les bals de village et la "bonne franquette' ont fermé leurs
portes depuis bien longtemps...
Que le baume de l'âme n'est plus de mise et que nous en sommes tous
malades et affaiblis.

Comment leur décrire notre solitude de chaque jour? Comment leur
faire comprendre que l'on peut rentrer d'un bureau aussi raidi et
fourbu que d'un atelier ou d'un champs? Comment leur faire imaginer
ce qu'est la menace de l'annonce du chiffre d'affaire ou de l'embauche
d'une personne plus jeune que soi? Comment leur faire comprendre que
les vêtements de leurs petit-enfants ne sont pas seulement là  pour les
protéger du froid et la nudité? Et que leur survie sociale passe par
l'achat d'un ordinateur? Comment trouver les arguments pour défendre
cette prise de crédit qui nous à plongés dans le doute ou le désespoir?
Comment les convaincre que tous les chômeurs ne sont pas des fénéants,
que tous les jeunes étrangers ne brûlent pas des voitures, que tous les
musulmans ne sont pas des terroristes? Comment les persuader du fait,
que non, les hommes n'ont pas vraiment changé: que la jalousie des voisins
existe toujours, que l'envie de leur montrer qu'on s'en sort mieux qu'eux
n'a pas disparue, que nous sommes toujours aussi égoistes.
Mais que l'entraide, le courage civique et la solidarité seront toujours de mise lorsque la menace, la douleur ou le péril seront équitablement partagés dans un groupe.  Pas avant! ... Comme cela en a toujours été
le cas...
Et que nous espérons, nous aussi, que la jeune génération vivra mieux
que nous... Au moins tant que notre regard ne se portera pas,
à son tour, vers le lointain. Avant que nos lèvres ne se pincent face à aux
interrogations et à la incrédulité de ces enfants, à leur tour devenus
des adultes...



Pourtant, le doute subsiste un peu: serions-nous réellement devenu des
mauviettes? Nous faudrait-il une "bonne" guerre pour apprendre à nous
endurcir? Aurions-nous peu à peu oublié ce que sont le courage, la
confiance...la joie de vivre? Sommes-nous réellement devenus des
geignards, juste propres à êtres ridiculisés par la "Grande Nation"
outre-Atlantique?

C'est vrai , nous sommes des assistés. "On" nous distribue des allocations,
"on" nous acceuille, lorsque nous ne savons plus où aller, "on" nous nourris,
lorsque nous avons faim, "on" nous paie même, lorsque nous ne travaillons
pas!
"On"?... Mais qui sont donc ces merveilleux, ces généreux mais anonymes
bienfaiteurs? Nous les connaissont, mais nous ne les indentifions pas tous
de la même manière. Cela dépend de l'heure à laquelle midi sonne à notre
porte. Et, que vous le croyiez ou non, en la matière, notre petit pays est
bel et bien traversé par au moins quatre méridiens!

Et vous, sous quel méridien vivez-vous?

- Celui dans lequel le "on" signifie:
  "NOUS, pour cette bande de fénéants"?

- Celui où il veut dire: "NOUS-mêmes, parce qu'avant d'être dans
  le besoin, nous avons mis un paquet de sous dans la tirelire!"?

- Celui ou l'on enrage parce que "Tant qu'on ne nous donnerons
  pas notre chance, ce sera forcément LES AUTRES"
 
- Celui ou l'on pense : "LES AUTRES cons, qui se crèvent à notre
   place"?



Voici le temps revenu où certains veulent préserver ou changer
leur méridien. Afin de nous y aider, les informations se multiplient 
et nos options se précisent : il faut abandonner la planète à son sort
de cocotte-minute ou laisser les enfants, les retraités et "les actifs"
jouer à la roulette russe du bien-être social. Bien sûr, dans les deux
cas, il y aura des victimes, mais, comme toujours, on ne fera pas
d'omelette sans casser des oeufs!...

Une première évidence est là: on ne mange pas des bananes toute
l'année, on n'accède pas tous à des biens de consommation à la mode
ou plus pratiques, on ne met pas tous de l'essence dans notre voiture
(d'ailleurs, on n'espère même pas possèder forcément une voiture),
si on se met à traiter tous les habitants du monde de la même manière.
Une des premières priorités est donc de préserver la richesse globale
de notre pays et de préserver les différences à l'échelle mondiale.

En stockant nos ordures dans les pays pauvres, en leur envoyant nos
déchets toxiques, en encourageant la prostitution, nous leur assurons
au moins de quoi travailler, donc de manger. Et il faut reconnaitre que,
dans leur situation, c'est déjà pas mal! Comme on dit: "Une main lave
l'autre!" Alors, il ne faudrait pas qu'ils oublient de nous renvoyer
l'ascenseur et qu'ils décident, un jour, de nous faire de la concurrence!

Finalement, avec les étrangers, on a toujours des problèmes:
soit ils s'installent chez nous pour bosser moins cher ou vivre mieux,
soit ce sont carrément nos entreprises qui déguerpissent chez eux.
Ne nous restera t'il bientôt plus qu'à devenir les roumains des autres
ou qu'à bosser ici pour le même prix et dans les mêmes conditions qu'eux?
Je n'exagère pas,  je cherche juste du boulot...



J'ai déjà écrit ailleurs que je me demande combien d'argent aurait été
offert, si le tsunami avait eu lieu dans un pays qui nous menace
économiquement. Aiderions-nous autant la Chine, par exemple?
D'autant plus que nous ne sommes pas si nombreux à y avoir passé de
belles vacances ou à rêver de pouvoir en passer un jour...
C'est vrai, ça, l'Asie du sud-est est une magnifique région, avec de jolis
 habitants et les femmes y portent de jolies tenues chatoyantes, les
enfants ouvrent leurs magnifiques yeux noirs face aux caméras.
Bref, c'est un excellent produit marketing...
Tous les malheurs et toutes
les pauvretés n'ont pas "cette chance". Quoique l'on se demande, à présent, si cela leur a réellement servi ou comment ont été choisis les
bénéficiaires! Nous sommes malins : je paries que les régions touristiques
voient refleurir les hôtels. Nous pouvons déjà repartir en vacances là-bas!
C'est bien pour nous et c'est bien pour eux: Le tourisme, le pays en a
besoin pour redresser son économie! Et, à longue échéance, cela
bénéficiera à tous! Enfin, on espère...
N'empêche, qu'en ce moment, ça doit faire "une belle jambe" à ceux
qui vivent éloignés des zones touristiques...

Les règles de l'économie sont impitoyables...



Nous voilà ainsi dans un sérieux dilemne:

1) Devons nous penser à nos conditions de travail, aider les plus démunis,
et ainsi accepter que nos grosses entreprises déménagent, parce que la
production est devenue trop onéreuse, la réglementation trop sociale,
ce qui nous laisserait tous nus, sans boulot et incapables de consommer.
Avec une petite chance d'avoir un oeil plus bienveillant sur notre planète.
Ou bien

2) Devenir plus "flexibles", ce qui signifie aussi "plier" en essayant de ne
pas rompre. Du moins, jusqu'à la quarantaine, âge auquel nous ne sommes
plus considérés comme étant assez "souples"...
Ce qui nous ramènerait finalement à la case "prison", tous nus, sans boulot
et incapables de consommer. Mais plus tard, avec au moins une chance pour
les jeunes de "faire leur nid", avant d'être mis à la poubelle.
Et puis quelques degrés en plus sur le thermomètre, un peu moins
d'oxygène, un plus d'eau dans les océans et un peu moins d'espoir pour les
générations à venir.

Dans les deux cas, certains d'entre-nous tireront leur épingle du jeu.
Le tout est de savoir quelle configuration, si elle n'est pas la meilleure,
sera la "moins pire". Pour nous. Parce que soyons honnête: ceux qui ne sont
au moins de la famille, on s'en moque un peu quand-même...
Et comme disait machin : "On ne peut pas porter toute la misère du monde
sur ses épaules!"



Quand je dis "NOUS", je parle de mon groupe, de mon clan, du grand bataillon communément appelé "classe moyenne", de cette multitude de
gens censés recevoir 1500,- euros nets en fin de mois...
S'ils ont un emploi... Et d'après les statistiques...

Et c'est bel et bien à nous que s'adressent la majorité des messages diffusés actuellement! Les pauvres ne font pas le poids. De toute
façon, s'ils en sont là, c'est parce qu'ils ne sont pas capables de penser.
Et les nantis sont en plus petit nombre, bien que leur avis et leurs réactions soient le seul véritable enjeu de la partie en cours.
Que deviendraient donc des millions de travailleurs privés d'actionnaires,
et donc privés des grosses entreprises?
Ben oui, moi qui ne suis pas folle, si j'étais actionnaire, je préfèrerais
mettre mes pions ailleurs que dans un pays où l'on adapte les salaires,
où l'on punit, dès que l'environnement est souillé, où il faut, en prime,
faire attention à ne pas gaspiller l'énergie ou qu'on nous la facture plus
cher parcequ'elle est plus propre!...
Faudrait être un peu couillon pour ne pas le faire, quand-même!
Enfin, tant que les amendes restent moins chères que les investissements à
faire,on peut encore s'organiser... Tous les armateurs du monde vous le
 dirons aussi, d'ailleurs!



Tout comme on ne peut faire une omelette sans casser des oeufs, on ne
fait pas non plus de nucléaire sans faire de déchets...
Et on n'achète pas non plus d'oranges et de biscuits en emballage individuel (ce qui est un immense progrès au niveau de l'hygiène -
Je me
demande même combien d'enfants mes parents ont empoisonnés de
bactéries, eux qui vendaient des bonbons en vrac!
), on ne nettoie pas sa
maison à grand renfort de lingettes, ce qui est un immense progrès au
niveau du pratique (c'est dégueu, les serpillères et les lavettes!) sans
créer d'ordures supplémentaires. D'ailleurs, nous vivons plus longtemps
qu'avant, ce qui prouve que les mesures d'hygiène ne sont pas inutiles.
Dommage que les bactéries se développent mieux en milieu humide et
chaud, parce que notre climat le sera de plus en plus. Nous trouverons
la parade, pas de problème! Contre la grippe aviaire, on vend déjà des
masques!

Comme nous ne sommes ni fous, ni obtus, on a quand-même réussi à
sensibiliser nos consciences et à nous éduquer: nous n'utilisons
plus les sacs plastiques des supermarchés (nous préfèrons maintenant
en acheter des spéciaux pour tapisser la poubelle), nous trions consciencieusement l'orange et son emballage, pour mettre la partie organique dans le compost...
Et, puis, nous faisons d'une pierre deux coups: nous gâchons moins!
Les portions individuelles, de plus en plus petites, sont faites exprès
pour ça. Les barres chocolatées sont devenues assez minuscules pour
ravir les enfants sans les stresser: avant, il fallait batailler quand
ils en réclamaient une deuxième. Aujourd'hui, nous pouvons leur en
octroyer trois pour le même volume en confiserie!
Nous avons aussi les mini-glaces, les mini-paquets de chips, les
mini-yaourts... La mode des carottes, des tomates et du reste est au mini
et à l'emballé en portions individuelles: c'est si mignon! C'est juste un peu
plus cher et souvent un peu moins écologique, mais que voulez-vous, la médaille a toujours deux faces... Avec tous ces nouveaux emballages
indispensables, heureusement qu'ils ont retiré les sacs plastiques des
caisses de supermarchés!!! Ce qui est dommage, c'est que les pique-niqueurs
sont maintenant obligés de se débarrasser de leurs emballages tels-quels
dans la nature... Remarque, ils le font moins en France qu'avant:
maintenant, c'est juste pendant leur vacances ailleurs... là où naissent ces
gens qui nous pourrissent notre équilibre économique!



Nous ne sommes pas devenu des mauviettes, je le pense vraiment.
Mais je me demande si nous sommes devenus plus futés, mieux informés
ou plus raisonnables. Notre vie est courte, alors, après nous le déluge
et la fonte des glaces!!
Je me demande donc si nous sommes en mesure de faire le bon choix...

Mais, au fait, AVONS NOUS VRAIMENT LE CHOIX?
OUI, nous l'avons : celui de rester OPTIMISTE ! ;-)




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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 16:17
Grâce à la participation de Bibouille, que je remercie ici, j'ai le plaisir de partager avec vous un petit film édifiant (mais pas forcément ce à quoi vous vous attendez ...)

      L' ÎLE AUX FLEURS

Première partie :


Deuxième partie :
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3 février 2007 6 03 /02 /février /2007 12:27
Y'a des jours où je réfléchis trop!.. :-D

LES OGM SONT-ILS DANGEREUX POUR NOTRE SANTE ?

Définition d'un OGM (source ogm.gouv.fr)

Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme (animal, végétal, bactérie) dont on a modifié le matériel génétique (ensemble de gènes) par une technique nouvelle dite de "génie génétique" pour lui conférer une caractéristique nouvelle.

Ce processus s'inspire des techniques de sélection ou de mutation, qui existent déjà dans le monde agricole.

Les trente dernières années ont vu se développer des techniques modernes de "génie génétique", consistant à introduire un ou plusieurs gènes dans le patrimoine génétique d'un organisme et de construire des organismes dits "génétiquement modifiés" (organismes génétiquement modifiés -OGM- et les micro-organismes génétiquement modifiés -MGM). Ces techniques permettent de transférer des gènes sélectionnés d'un organisme à un autre, y compris entre des espèces différentes. Elles offrent ainsi potentiellement la possibilité d'introduire dans un organisme un caractère nouveau dès lors que le ou les gène(s) correspondants sont identifiés.

La transformation génétique peut être effectuée sur de nombreuses espèces végétales, depuis les céréales jusqu'aux légumes ou aux arbres. En tout, ce sont plus de 60 espèces qui peuvent être transformées. Les OGM les plus avancés correspondent surtout à des espèces de grande culture comme le maïs, la betterave et le colza. Les gènes introduits sont très divers mais actuellement ce sont principalement des caractères d'intérêt agronomique qui sont le plus développés.


Consultation du public

(source : même site, cliquez sur les liens, le résultat est surprenant!!!)

Le public est systématiquement consulté sur chaque dossier de demande d'autorisation de mise sur le marché. La consultation se fait au niveau communautaire via Internet.

Les sites du Centre commun de recherche de la Commission européenne (Joint Research Center) et de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) donnent accès respectivement :

aux synthèses de chaque demande d'autorisation (SNIF) déposée dans le cadre de la directive 2001/18/CE relative à la dissémination volontaire d'OGM dans l'environnement ainsi qu'aux rapports d'évaluation correspondants,

aux synthèses de chaque demande d'autorisation (SNIF) déposée dans le cadre du règlement n°1829/2003 relatif aux denrées alimentaires et aux aliments pour animaux génétiquement modifiés et aux avis de l'AESA correspondants.

Le public dispose de trente jours pour s'exprimer sur ces dossiers.



Et voici un reportage fort intéressant sur les OGM...  ICI
.
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 19:14
MES FANS DE LA PREMIERE HEURE ;-) RECONNAITRONS CES IMAGES :
J'AI JUSTE FOUILLE DANS MON BLOG, HISTOIRE DE TESTER UN NOUVEAU TRUC...

(POUR REGARDER LE DIAPORAMA, NE PAS LAISSER LE CURSEUR SUR L'ECRAN, CELA FAUSSE LES COULEURS!... )




 AÏE! JE CONSTATE QU'IL Y A MAINTENANT UN BUG SUR MES SOUS-TITRES!!! :-(

.
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2 février 2007 5 02 /02 /février /2007 12:22
Découvert dans "TRACKS" hier soir, un artiste dont l'idée
m'a tellement bien plue, que j'ai décidé de lui dédier mon
article du jour :


- SLINKACHU -



Cet artiste londonien de 27 ans colle de minuscules personnages
dans tous les endroits de la ville. Sur les trottoirs, dans le métro,
sur le bord des murs, etc...

Parfois à message ou juste pour le plaisir, les "Little People"
(petit peuple: rien que le terme a fait pousser mes antennes! ;-)) n'apparaissent qu'à ceux qui ouvrent les yeux.

* * * OUVRIR LES YEUX ...  * * *

...Voilà l'idée : Continuer ou ré-apprendre à découvrir le monde ! 
Et retrouver ce sentiment d'émerveillement, laisser ressurgir
la délicieuse excitation de notre enfance, celle
qui faisait battre nos coeurs de bonheur, alors que nous découvrions d'immenses trésors faits de tous petits riens...

Le site de SLINKACHU (en anglais) est  ICI
.
© 2006 www.DOMAIN.com
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 21:47

Salut, mec ! T'aurais pas un sucre?


Hein? Qui c'est qu'a parlé de sucre?


Hey, tu veux pas m'en donner un autre?
Allezzzzzzzeeuuuhh!


Merci, mec! Tu reviendras, dis?


OK! Je veux bien revenir, mais à une condition...
ARRÊTEZ de m'appeler "MEC"!


.
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31 janvier 2007 3 31 /01 /janvier /2007 08:18
 





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30 janvier 2007 2 30 /01 /janvier /2007 17:45
LE MYSTERIEUX PEUPLE...

...DES
  CRAPAUDS ROUGES

Il est un village de Bretagne, plus exactement dans les Côtes d'Armor,
où vous pouvez rencontrer des grenouilles de tout poil (si je peux
m'exprimer ainsi) assises dans chaque recoin: rebord de fenêtre,
de murets, accrochées aux façades, vous guettant à tous les coins
de portes ou de clôtures. Elles sont PARTOUT! 
De métal, de terre cuite, de plastique ou de plâtre, leurs formes
et leur allure diffèrent (j'en ai même vue une montée en lampe!..
Il semblerait cependant que le dernier cri soit le broc à eau,
vendu dans l'unique boutique du village). Mais toutes ces grenouilles
ont un point commun: elles sont ROUGES!

Si vous vous trouvez un jour cerné de batraciens "sang de boeuf",
nul doute ne sera possible: vous aurez mis les pieds dans le village
des célèbres... CRAPAUDS ROUGES!!!


S'ils ont reçu ce surnom, c'est que les Treveneucois avaient coutume de peindre la grenouille sur le meuble de leur jeu en rouge, afin de le distinguer de ceux des autres.

Et si beaucoup de maisons portent fièrement l'emblême sacrée, certains anciens vous diront que seuls les habitants nés
au village sont les uniques et véritables crapauds rouges...
Ce qui n'empêche pas la joyeuse coutume de perdurer!

Curieuse comme je le suis pour vous, je me suis demandée d'où provenait ce drôle de surnom. Et en voici la réponse: il vient d'un jeu auquel devaient s'adonner avec ferveur la population de pêcheurs d'antan: le jeu de la grenouille.


L'origine de ce jeu remonte à l'antiquité. Les guerriers de
la Grèce antique jouaient alors au "casse-pot", en lançant des
caillous plats dans des anphores. Les Romains s'empa-
rèrent du concept pour l'exporter chez eux, où le jeu rem-
porta un franc succès.
Le casse-pot devint peu à peu le "jeu du tonneau": on lançait
alors des pièces sur un tonneau troué. Les pièces restées en
surface pouvaient être remportées par le vainqueur. 
Enfin, arriva la grenouille. L'origine de cette version définitive
semble contestée. Toujours est-il qu'on y joue muni de 8 palets
et que celui qui atteint la bouche de la grenouille empoche le
bonus.
Et il semblerait que nombreux soient les Costarmoricains qui
s'y soient adonnés avec bonheur!

Ne me reste plus qu'à découvrir pourquoi les habitants de Plourhan sont appelés des...
"Pieds de boeufs"!!!...

.
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